Test : SwitchBot Thermo-Hygromètre intérieur/extérieur, enfin un vrai thermomètre extérieur connecté

Test : SwitchBot Thermo-Hygromètre intérieur/extérieur, enfin un vrai thermomètre extérieur connecté

Par Julien Traverse pour le groupe Facebook Google Home France

Les thermomètres/Hygromètres chez SwitchBot, c’est une histoire d’amour qui se poursuit depuis des années. Notamment avec le Hub 2 qui a encore récemment ajouté un capteur de température et d’humidité, jusqu’au Meter classique, premier du genre à être compatible avec Google Assistant. SwitchBot continue de compléter son offre avec le dernier du genre : Le thermomètre / Hygromètre Indoor/Outdoor, qui comme son nom l’indique, peut être utilisé à l’extérieur.

La grande famille des thermomètres SwitchBot s’aggrandie

Présentation du thermomètre extérieur de SwitchBot

Le thermomètre intérieur/extérieur décrit est conçu, comme son nom l’indique, pour être utilisé à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. C’est le premier du genre chez SwitchBot. Il est étanche à la poussière et à l’eau, conforme à la norme IP65, ce qui signifie qu’il peut fonctionner en toute sécurité même par temps de pluie. Il est léger, portable et facile à utiliser, ce qui le rend idéal pour une utilisation dans des environnements tels que les cuisines, les salles de bains et les serres. Avec son capteur Sensirion suisse intégré, il offre une grande précision de mesure de la température et de l’humidité, avec un rafraîchissement des données rapide de 4 secondes. Il peut être utilisé pour surveiller en permanence les conditions environnementales. L’appareil prend également en charge les notifications push intelligentes lorsqu’il est utilisé avec un SwitchBot Hub, permettant aux utilisateurs de recevoir des alertes en temps réel en cas de dépassement de certaines valeurs prédéfinies. Il offre également une fonction d’exportation des données pour une analyse plus approfondie de l’environnement.

Le module lui-même dispose d’une capacité de stockage interne pouvant enregistrer les données pendant 68 jours. Cependant, en associant le module à un hub, vous pourrez stocker jusqu’à 2 ans de données. Le hub facilite également l’accès à vos mesures, où que vous soyez, en connectant votre appareil au Cloud (gratuitement). Ainsi, vous pouvez consulter vos données à distance et bénéficier d’une surveillance à distance pratique.

Son absence d’écran pour une consultation immédiate des différents paramètres peut paraître comme une régression par rapport aux modèles intérieurs. Mais il en va évidemment de son étanchéité. Et sans écran, le thermomètre est plus petit, plus discret. Il se fond dans le décor très facilement. J’avais personnellement mis un SwitchBot Meter classique sur mon balcon, mais le simple fait de devoir le mettre à l’abri de l’eau faussait la plupart des relevés. En plein hiver, celui-ci, à l’abri des intempéries, me donnait une température entre 2 et 3° supérieure à la température réelle. Avec le thermomètre SwitchBot Indoor/Outdoor, plus de problème. Je sais désormais que la température affichée représente une valeur beaucoup plus proche de la réalité.

En plus de ses caractéristiques fonctionnelles, le thermomètre est compact et durable. Il présente un design simple avec une lanière qui permet de l’accrocher facilement à n’importe quel objet. Il est également économe en énergie, ce qui permet une utilisation prolongée pendant deux ans sans avoir à remplacer fréquemment les piles. En résumé, ce thermomètre intérieur/extérieur est un appareil polyvalent et fiable. Il offre une mesure précise de la température et de l’humidité, ainsi que des fonctionnalités avancées telles que les notifications push et l’exportation des données. Son étanchéité à la poussière et à l’eau en fait un choix idéal pour une utilisation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans divers environnements domestiques et professionnels.

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Caractéristiques

Voici les spécifications techniques du thermomètre SwitchBot Indoor / Outdoor :

Origine : Chine

Connectivité : Utilisation en mode autonome : Bluetooth 4.2 et versions supérieures avec une portée de 120 mètres. Utilisation avec le hub : Wi-Fi

Types et plages de mesures :

Température : -20 à 80 °C (-4 à 176 °F) avec une précision de ±0,4 °C de -20 à 0 °C, ±0,2 °C de 0 à 65 °C et ±0,4 °C de 65 à 80 °C. La plage de mesure et d’utilisation peut atteindre -40 / +80 °C si des piles au lithium sont utilisées au lieu de piles alcalines.

Humidité : 0 à 99 % HR, avec une précision de ±1,8 % de 10 à 90 % HR et de ±3 % sur les plages allant de 0 à 10 % et de 90 à 99 % HR.

Humidité absolue

Point de rosée

DPV

Stockage des données : 68 jours en mémoire interne (utilisation en mode Bluetooth) et 2 ans dans le Cloud. Une mesure est enregistrée toutes les 4 secondes.

Alimentation : 2 piles AAA fournies, avec une durée de vie d’un an.

Dimensions : 60 × 28 × 20 mm

Poids : 44 grammes

Couleur : Blanche

Accessoires : Dragonne incluse.

Des mesures nombreuses et professionnels

Le SwitchBot Thermo-Hygromètre intérieur/extérieur mesure deux données très classique :

Température : Il fournit des mesures précises de la température ambiante. Cela permet de connaître la température dans l’environnement où le dispositif est placé, qu’il s’agisse d’une pièce à l’intérieur de la maison ou d’un espace extérieur.

Humidité : Le thermomètre/hygromètre mesure également l’humidité relative de l’air. Cela indique le pourcentage d’humidité présente dans l’environnement. L’humidité relative est une mesure de la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air par rapport à la quantité maximale que l’air pourrait contenir à une température donnée.

Mais celui-ci nous apporte aussi plusieurs autres informations auxquelles nous sommes beaucoup moins habitué, mais qui présente tout de même des caractéristiques intéressantes pour les particuliers comme pour les professionnels :

Humidité absolue : Elle représente la quantité réelle d’eau dans l’air, exprimée en grammes par mètre cube. Cela permet de mesurer avec précision la quantité réelle de vapeur d’eau présente dans l’air, indépendamment de la température. Cela est utile dans de nombreux domaines, tels que l’industrie, la santé et le confort, où des mesures précises de l’humidité sont nécessaires pour maintenir des conditions optimales et prévenir les problèmes associés à l’humidité.

Déficit de pression de vapeur (DPV) : Également connu sous le nom de « pression de vapeur saturante », il fait référence à la différence entre la pression partielle réelle de la vapeur d’eau présente dans l’air et la pression de vapeur saturante à une température donnée. Elle est exprimée en kPa (kilopascal). Utilisé le plus souvent pour s’informer sur le niveau de transpiration des plantes, celui-ci permet de savoir quand il faut les arroser à nouveau. De manière très schématique, un DPV élevé (supérieur à 1,0 kPa) signifie que l’air est sec et que la plante transpire trop rapidement. Alors qu’au contraire, avec un DPV faible (inférieur à 0,4 kPa) les cultures ne peuvent pas transpirer efficacement, ce qui peut favoriser les maladies, notamment les maladies fongiques.

La page d’accueil vous donne toutes les informations à connaitre sur vos données

Des graphiques avec tous les détails et variations des données sont disponibles

Toutes les données sont consultables avec l’aide de ces graphiques très détaillés

Vous pouvez analyser les relevés par heure, par jour, par semaine, par mois et par année

Température du point de rosée : voir paragraphe ci-dessous

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L’exemple de la température du point de rosée

La température du point de rosée est une mesure importante dans la météorologie et l’étude de l’humidité de l’air. C’est, en gros, la température à laquelle l’air devient saturé en vapeur d’eau et où la formation de rosée, de brouillard ou de nuages est susceptible de se produire.

La connaissance de la température du point de rosée est utile dans de nombreux domaines. Par exemple, dans la prévision météorologique, cela permet de déterminer si l’air est susceptible de se refroidir suffisamment pour provoquer la condensation et la formation de précipitations. Elle est également utilisée dans le domaine de l’ingénierie et de la construction pour évaluer le risque de condensation et de formation de moisissures dans les bâtiments. En outre, dans le domaine de la climatisation et du contrôle de l’humidité, la température du point de rosée est utilisée pour évaluer l’efficacité des systèmes de déshumidification et pour déterminer les conditions de confort thermique.

Des données qui pourront donc être utiles dans de nombreux cas. Par exemple, il semblerait que si la température du point de rosée est proche de la température de surface d’un matériau, cela crée un risque de condensation et de formation de moisissures. Les conditions favorables à la moisissure surviennent généralement lorsque l’humidité relative dépasse 70 % et lorsque la température du point de rosée est proche de la température ambiante. Un risque que vous pourrez dorénavant maîtriser grâce aux relevés de votre thermomètre SwitchBot Indoor/Outdoor dans une cave ou une salle de bain. 

Utilisation avec Google Assistant du thermomètre extérieur de SwitchBot

Bien entendu, comme d’habitude avec la plupart des produits SwitchBot, avoir le hub SwitchBot est une absolue nécessité pour une utilisation avec Google Assistant. Il est aussi bien entendu nécessaire d’activer les “services cloud” dans les paramètres de l’appareil sous l’application SwitchBot. Dernière étape, associer le service “SwitchBot Smart” dans le menu “fonctionne avec Google”.

L’intégration reste assez simpliste dans l’application Home. Il est, en effet, possible de consulter le relevé de la température et de l’humidité actuelle. Bien entendu pas de consultation de l’historique, ni des valeurs autres comme le point de rosée ou le DPV.

La consultation à la voix est bien entendu possible, aussi bien pour la température que pour l’humidité. Par contre sur les Nest Hub, seul la température s’affiche.

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Seule la température est disponible sur l’écran du Hub. Mais à la voix, pas de problème pour consulter l’humidité

Conclusion : Enfin un vrai thermomètre extérieur SwitchBot

Le SwitchBot Thermo-Hygromètre intérieur/extérieur offre sans aucun doute une expérience jusque-là inédite dans la gamme des thermomètres connectés de la marque elle-même, mais très certainement aussi chez ceux de la concurrence. Sa polyvalence en matière de données enregistrées et son aspect nomade avec sa dragonne permettant de l’attacher à peu près n’importe où (même dans un arbre ou des plantes) le fait clairement sortir du lot. Il a clairement été pensé pour apporter un plus à ce qu’il se fait habituellement en la matière et pour un prix relativement modique (19€99 sans réduction), il fera un ajout très intéressant à votre maison connectée. Le seul bémol étant l’absence de consultation directe sur le module, vous obligeant à sortir votre téléphone ou de demander à Google Assistant. Mais SwitchBot devrait prochainement mettre à jour son Hub 2 pour lui permettre d’afficher les chiffres issus du thermomètre SwitchBot Indoor / Outdoor  à la place des données de son propre capteur ! Épatant !

Après mise à jour du Hub 2, il est possible de remédier à l’absence d’écran en choisissant le thermomètre exterieur comme source d’affichage !  

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Notre test du thermomètre extérieur SwitchBot en vidéo

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Google Assistant ne sera plus compatible avec les applications tierces pour les notes et les listes

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Par Julien Traverse pour le groupe Facebook Google Home France

Google Assistant a été un outil utile pour de nombreux utilisateurs, leur permettant de créer des notes et des listes à l’aide de leur voix. L’intégration d’applications tierces en octobre 2020 avait d’ailleurs connu un succès important à l’époque. Toutefois, Google vient d’annoncer qu’à partir du 20 juin, cette fonctionnalité ne sera plus disponible pour les applications non Google.

La fin des applications tierces de note et liste avec Google Assistant

Cette annonce signifie que les utilisateurs ne pourront plus ajouter des éléments à leurs listes dans des applications tierces telles que AnyList et Bring via Google Assistant dès le 20 juin prochain. La décision de Google de mettre fin à cette intégration (annoncée sur la page du support Google et par Any.List) peut être décevante pour les utilisateurs qui se sont habitués à cette fonctionnalité. AnyList, en particulier, est très populaire auprès de nombreux utilisateurs qui utilisent Google Assistant pour ajouter facilement des éléments à leurs listes de courses, de choses à faire ou autres.

Toutefois, il convient de noter que si l’intégration de Google Assistant avec des applications tierces n’est plus possible, les utilisateurs pourront toujours accéder à leurs informations dans les applications Bring et Any.do à tout moment. Cela signifie que toutes les données précédemment stockées dans des applications tierces resteront accessibles et que les utilisateurs pourront continuer à les utiliser normalement.

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L’alternative restante : Google Keep

Les utilisateurs pourront toujours utiliser leur voix pour créer des notes et des listes à l’aide de l’application Google Keep. Les utilisateurs habitués à l’interface et aux fonctionnalités de Google Keep ne seront donc pas touchés, mais ce n’est clairement pas la solution idéale pour ceux qui utilisaient d’autres applications. Il paraît très probable que, pour la plupart des utilisateurs habitués à Any.do ou Bring, ce soit tout simplement la fin de l’utilisation de Google Assistant pour cette tâche.     

AnyList, fournisseur d’une application de liste plutôt renommée, est en contact avec Google pour trouver des solutions alternatives. L’entreprise espère pouvoir à nouveau prendre en charge Google Assistant sur les appareils Android à l’avenir, pourquoi pas via la fonction de raccourci de Google Assistant. Mais aucune annonce spécifique n’a encore été faite à ce sujet. C’est sans aucun doute un nouveau coup dur pour les utilisateurs après la fermeture programmée des actions conversationnelles dans quelques jours.

Et ce n’est pas tout. En fouillant les pages d’aide de Google, nous avons aussi appris que les “notes familiales”, qui permettaient de laisser un “post-it” sur l’écran de votre Nest Hub ne sont elles aussi plus disponibles. Cela ne vous dit rien ? C’est normal, cette fonctionnalité n’a jamais été transposée en français.

Triste fin pour une fonctionnalité que nous n’avons même pas connue

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La Pixel Tablet est-elle la remplaçante naturelle du Nest Hub Max ?

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Par Julien Traverse pour le groupe Facebook Google Home France

Après un teasing d’un an, des rumeurs en veux tu en voilà et une présentation officielle à la Google I/O, nous savons enfin presque tout ce qu’il faut savoir sur la Pixel Tablet. Suffisamment pour répondre à une question qui a agité la presse tech ces derniers mois : la Pixel Tablet va-t-elle remplacer notre Nest Hub Max ?

La Pixel Tablet a inconstestablement un look à la Nest Hub Max

Remplacer son Nest Hub Max par une Pixel Tablet ? Pourquoi pas ?

Si des rumeurs sur le remplacement du Nest Hub Max par la Pixel Tablet existent, c’est avant tout pour sa ressemblance frappante avec le Smart Display de Google. Adossé à sa station d’accueil, il est difficile de passer outre l’inspiration évidente qu’a été le Max pour ce nouvel appareil. Alors oui, on imagine très facilement la Pixel Tablet au milieu de notre salon, comme cœur de la maison. Son design semble plutôt réussi (bien que cela reste subjectif bien entendu), et son grand écran de 11” va irrémédiablement être de meilleurs qualité que celui du Max, qui n’a jamais été technologiquement une prouesse. Une amélioration logique quand on sait que le Nest Hub Max date déjà de 2019.

Cette date a justement son importance dans le débat. Cela fait bientôt 4 ans que le Nest Hub Max est sorti et jusqu’alors aucune rumeur de remplacement n’est apparue (à part la Pixel Tablet). Et même pire, depuis la sortie du Nest Hub 2 (en mars 2021), aucun autre appareil Google Nest avec Google Assistant n’a vu le jour. Sois déjà plus de 2 ans. Google ne nous avait clairement pas habitués à une telle pause depuis la sortie du premier Google Home (avec les sorties consécutives du Home Mini, Nest Hub, Nest Hub Max, Nest Mini, Nest Audio, Nest Hub 2). Donc effectivement, penser que la Pixel Tablet avait des chances de s’intégrer dans la famille des appareils Google Nest avait du sens.

Bientôt 4 ans pour notre Nest Hub Max

Et maintenant que l’on a eu un aperçu plutôt complet de l’appareil, qu’en est il ? À l’évidence, la nouvelle version de l’application Google Home est très bien adaptée aux tablettes. La possibilité d’organiser des favoris en page d’accueil (ce qui manque véritablement à nos Smart Display) et de visionner plusieurs caméras en même temps prend tout son sens sur un tel écran ! Oui Google Home est une réussite et ce sera très certainement un plaisir de l’utiliser sur un tel appareil. Et cela sans compter sur le Chromescat intégré qui permettra allègrement de remplacer le Nest Hub Max dans sa gestion du multimédia, en vous permettant de caster tout et n’importe quoi depuis votre téléphone, comme il est déjà possible sur le Max

Google Home sur Pixel Tablet, c’est beau !

Dernier point important, et non pas des moindres : il s’agit d’une véritable tablette Android, avec sa multitude d’applications disponibles. Et c’est très souvent un reproche que faisaient les non-initiés aux Smart Display Google Nest : ne pas avoir accès au Play Store. Bien que cela ne fut jamais envisagé et que cela n’était clairement pas le but de ces écrans, certains verront donc dans cette possibilité d’ajouter des applis une bonne raison de remplacer leur Nest Hub Max par la Pixel Tablet.

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Pourquoi la Pixel Tablet n’est pas la remplaçante du Nest Hub Max ?

Rappelons simplement les faits ! Le prix habituellement pratiqué du Nest Hub Max est de 229€ (179€ pour les bonnes promotions). Combien coûte cette Pixel Tablet en France ? Elle est en précommande à ce jour à 679€ pour la version 128 Go et à 799€ pour la version 256 Go ! Une différence de prix indéniablement colossale (sans parler de la différence de prix absolument absurde avec les USA pour qui la tablette ne coûte “que” 499$). Donc oui, difficile d’imaginer remplacer un appareil encore en fonction par un autre qui coûte trois fois plus cher ! Et cela prête même à sourire lorsque l’on s’aperçoit que la coque de protection de la Pixel Tablet à le même coût qu’un Nest Hub 2 (à savoir 99€)…

Au niveau logiciel, si on a vu que l’intégration de la nouvelle version de Google Home est incontestablement une réussite (dont le Nest Hub Max ferait bien de s’inspirer pour tout ce qui concerne le contrôle de la maison), il y a clairement des manques pour en faire un nouveau Smart Display. En effet, la tablette Pixel ne dispose pas d’une interface sophistiquée permettant d’afficher des informations en continu. Elle propose simplement l’écran de verrouillage Android standard qui indique l’heure, l’application Google Home en raccourci et l’application Google Assistant normale. En somme, c’est tout ce que vous aurez. La seule fonctionnalité d’affichage intelligent qui existe et qui est un temps soit peu similaire au Nest Hub Max est le diaporama photo en tant qu’économiseur d’écran. Si vous cherchiez une interface d’affichage ambiant pour afficher des rappels, des événements, des minuteries ou la météo, vous ne la trouverez pas ici. Et cerise sur le gâteau, le Chromecast de la tablette n’est fonctionnel que lorsque celle-ci est posée sur sa base. La base supplémentaire étant facturée 150€, l’addition se corse…

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On l’a vu, son design, son écran et sa base de recharge faisant office de haut-parleur font potentiellement de la Pixel Tablet le cœur de votre maison. Mais il n’en reste pas moins que cet appareil reste une tablette. À savoir un appareil mobile, qui se déplace de pièce en pièce pour le confort de tous. Comment contrôler votre maison à la voix si vos enfants l’ont prise pour regarder une vidéo dans leur chambre ? Comment suivre votre recette si votre conjoint répond à un appel vidéo et s’enferme dans le bureau ? Le Nest Hub Max n’a pas de batterie et est censé rester à demeure au même endroit, ce qui selon moi est la finalité du cœur de la maison !

Laissons tout de même le dernier mot à un connaisseur : Chris Chan, le chef de produit chez Google qui a clairement défini la position de la firme de Mountain View : “la Pixel Tablet n’est pas le remplaçant du Nest Hub” ! Fin du débat.

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Connecter un objet connecté compatible Thread avec Google Home

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Par Julien Traverse pour le groupe Facebook Google Home France

Il y a quelques mois, Google a mis à jour certains de ces produits comme la Nest Hub Max et le Nest Hub 2 pour que ceux-ci soient compatibles avec un nouveau protocole de communication domotique: Thread ! Souvent associé à Matter (Thread permet en effet de communiquer avec les objets connectés compatibles Matter), il apparaît que Thread n’est pas qu’un protocole accessoire, mais bel et bien une norme domotique indépendante qui apporte son lot d’avantages.

Quoi de mieux qu’un exemple concret avec l’installation et l’utilisation d’une ampoule compatible Thread : La Nanolead Essentials A60

La domotique selon Thread

Thread est un protocole de communication sans fil basé sur le réseau maillé, conçu pour les appareils domotique. Il permet une communication fiable et sécurisée entre les appareils à faible consommation d’énergie, tels que les capteurs de température, les interrupteurs intelligents et les thermostats. Pour faire simple, Thread est de la même famille que le WiFI, le Bluetooth ou le Zigbee. Un outil de communication.

Souvent associé à Matter, Thread est pourtant différent. Thread est un protocole de communication spécifique pour les appareils de la maison intelligente, tandis que Matter est une norme unifiée pour les appareils de la maison intelligente basée sur plusieurs protocoles de communication existants, afin que les différents appareils puissent interagir entre eux de manière transparente, quel que soit le fabricant. Ces protocoles compatibles avec Matter sont entre autres le Bluetooth, le Zigbee… et Thread !

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Thread est donc un protocole domotique indépendant, qui permet aujourd’hui si vous avez un Nest Hub Max, un Nest Hub 2 ou Nest Wifi Pro d’installer des objets connectés compatibles.

Les promesses des objets connectés Thread

Thread utilise un réseau maillé auto-renforcé pour connecter les appareils domotique, ce qui signifie que les appareils peuvent communiquer entre eux de manière fiable, sans dépendre d’une source de connexion unique telle que le wifi ou le Bluetooth.

La portée de Thread est étendue, ce qui signifie qu’il peut fournir une couverture plus large et plus puissante dans une maison au fur et à mesure que des appareils compatibles avec Thread sont ajoutés au réseau maillé.

Grâce à son réseau maillé qui se renforce de lui-même, Thread est généralement plus fiable que les protocoles de communication sans fil traditionnels tels que le wifi ou le Bluetooth, qui peuvent être sujets à des interruptions de connexion. De même, Thread est conçu pour être rapide et réactif, ce qui permet de contrôler instantanément les appareils connectés.

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Comme Thread est conçu pour être utilisé avec des objets connectés à faible consommation, il est plus économe en énergie que les protocoles de communication sans fil traditionnels, ce qui peut contribuer à prolonger la durée de vie des appareils alimentés par batterie par exemple

Le cas concret : installer une ampoule connectée compatible Thread sur Google Home

Pour ce cas d’école, j’ai choisi de connecter une ampoule de la marque Nanoleaf : la Nanoleaf essential A60. Elle fait partie des quelques ampoules qui aujourd’hui sont compatibles Thread.

En tant que “Thread border router”, mon Nest Hub Max me permet d’installer directement mon ampoule Nanoleaf sous Google Home. C’est un grand pas en avant : l’ampoule n’a plus besoin d’être installée et reconnue par l’application du fabricant pour être utilisable. Je n’ai donc pas eu besoin d’installer l’application Nanoleaf pour que l’ampoule soit opérationnelle et il n’est ainsi plus nécessaire de jongler entre toutes les applications constructeur : Google Home suffit!

L’installation est incroyablement rapide et enfantine. Après avoir demandé à Google Home d’ajouter un appareil connecté et de configurer un nouvel appareil, l’application reconnaît dans les 5 secondes suivantes l’ampoule et me demande si je souhaite la configurer. À partir de là, j’associe mon ampoule en littéralement 4 appuis sur mon téléphone !

Il suffit de demander l’ajout d’un appareil sur la page « appareils » (version preview), puis « Nouvel appareil » et de choisir sa maison

L’application détecte toute seule l’ampoule et vous propose alors de la configurer

La configuration continue seule et une notification apparaît quand celle-ci est terminée

L’heure sur les captures d’écran est révélateur : 4 minutes pour installer l’ampoule !

L’ampoule apparaît alors comme disponible immédiatement. Elle est bien évidemment contrôlable à travers l’application Home comme une ampoule classique (allumage/extinction, luminosité, couleurs…) mais aussi à la voix. La rapidité d’exécution est très bonne. En termes de comparatif, en plaçant une ampoule Philips Hue et la Nanoleaf dans la même pièce, et en demandant à l’assistant Google d’agir sur la lumière, le Nanoleaf l’emporte de justesse (une demi seconde au maximum, mais tout de même).

L’ampoule remonte bien sous Google Home, avec l’interface habituelle (en attendant la future mise à jour repéré par nos soins)

Pour une première expérience avec ce protocole de communication domotique, celle-ci est vraiment satisfaisante ! On en demande plus !

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Le contrôle des lumières va être modifié sous Google Home

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C’est en fouillant dans l’application Google Home version Dogfood (une version de l’application normalement non publique) que nous avons remarqué un changement dans le contrôle des lumières. Un changement qui ouvre à des perspectives beaucoup plus séduisantes dans la gestion quotidienne de l’éclairage.

Un design plus moderne et plus efficace pour les lumières

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’application Google Home connaît de grands changements depuis l’annonce et l’apparition de la version preview publique de l’application. Et Google ne semble pas vouloir s’arrêter là, car, après une meilleure intégration de nombreux objets connectés (avec notamment les caméras), Google est en train de tester un nouveau design pour les lumières. Une réorganisation qui promet beaucoup à première vue.

La version actuelle du contrôle des lumières…

…va bientôt être remplacée par cette version

En effet, comme vous pouvez le voir sur les captures d’écran ci-dessus, le design des lumières sous la version Dogfood est plus moderne, plus en phase avec ceux des autres objets connectés, qui ont aussi récemment changés. Il apparaît un bouton on/off plus imposant, qui à une double fonction, car celui-ci permet aussi de régler directement la luminosité.

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La gestion des couleurs est plus libre, grâce à un nuancier qui rappellera à tous le monde les choix qui sont disponibles dans les applications des constructeurs styles Philips Hue ou Thuya SmartLife. Alors qu’avant nous n’avions que des couleurs prédéfinies, notre choix sera donc bientôt quasi illimité. Il suffira de laisser glisser votre doigt sur le panel de couleur disponible.

L’actuelle version n’accorde que des choix prédéfinis en matière de couleur

Le choix des couleurs sera beaucoup plus important avec la prochaine version

La gestion du blanc chaud / blanc froid est elle aussi revisitée, mais de manière différente. S’il est toujours possible d’utiliser directement 6 variations de blanc prédéfinis, il existe aussi la possibilité d’utiliser un variateur, directement avec le doigt, pour définir vous-même votre nuance de blanc préférée.

Enfin, petite touche discrète mais pas inutile, lorsque vous sélectionnez une lumière pour interagir avec elle, une liste d’autres lumières se trouvera directement en dessous afin que vous puissiez rapidement modifier la luminosité de toute autre ampoule plus rapidement. Nul doute que tous ces changements seront appréciés une fois disponibles en version publique. Car il est clair que ceux-ci permettent de faire de Google Home une application de gestion de la domotique de plus en plus complète.

La possibilité d’utiliser un variateur, directement avec le doigt sera présent

Une liste d’autres lumières se trouvera directement en dessous

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Démonstration en vidéo

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La fin des confirmations verbales de Google Assistant est effective

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Enfin du silence ! Nous vous en parlions il y a quelques jours, mais c’est maintenant une réalité : les conformations verbales de Google Assistant pour les objets qui sont dans la même pièce que l’enceinte à laquelle l’ordre a été donné, c’est (presque) terminé !

Plus de confirmation verbale mais un simple carillon

Jusqu’à présent, cette fonctionnalité n’était réservée qu’à l’éclairage. En effet, lorsqu’une lumière se trouvait dans la même pièce que le haut-parleur ou l’écran connecté auquel la commande était donnée, un simple carillon, plutôt discret, nous informait que la commande avait été exécutée. Depuis ce 27 avril, autant que nous pouvons le constater, cette fonctionnalité a effectivement été élargie à d’autres objets connectés.

Lors de la communication de Google, il était question que cette nouveauté s’appliquerait entre autres aux :

Prises de courant (dont le type d’appareil n’a pas été changé)

Interrupteurs,

TV,

Haut-parleurs,

Ventilateurs,

Stores

Nous avons pu constater que cette confirmation non-verbale est aussi applicable aux :

Aspirateurs

Humidificateurs

Purificateurs d’air

Diffuseurs d’huile essentielle

Rideaux

Volet…

Les aspirateurs robots n’avaient pas été annoncés comme compatible avec cette nouvelle fonction mais en bénéficieront bien

Bien entendu pour que le silence soit de mise, il est nécessaire que l’objet connecté soit, dans l’application Google Home, dans la même pièce que l’enceinte auquel l’ordre a été donné  !

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Une fonctionnalité qui ne s’applique pas à tous les objets connectés

Nous l’avons vu, la liste des objets connectés compatibles avec cette nouveauté est assez large. Par contre, la confirmation verbale est toujours de mise pour des éléments de sécurités comme les serrures, mais aussi les chauffages et éléments de cuisson (cafetières, bouilloires, four, Monsieur Cuisine…).

Comme nous le pensions, Google n’a pas laissé à l’utilisateur le choix d’appliquer ou pas cette nouvelle fonction. Il est fréquent de constater dans les différentes communautés d’utilisateurs que la confirmation de l’assistant vocal pour chaque commande exécutée, était très souvent perçus comme une source de frustration. Mais l’absence de choix pour l’utilisateur concernant cette fonctionnalité laisse penser que Google ne comprend peut-être pas encore parfaitement les préférences de sa communauté, car certains utilisateurs appréciaient en effet ce retour vocal.

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